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bruno THIEVET
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Changer d'habillage
Dimanche 31 août 2008 à 23:07
Dimanche 31 août 2008 à 22:50
Lorsque je ne trouve pas mes mots, c'est que j'ai peur des réponses..
Dimanche 31 août 2008 à 22:22
Laisse-moi te laver doucement les cheveux
Voir ton âme glisser, s'assoupir peu à peu,
Et bientôt s'éveiller aux ondes de ta source
Dans un bain exalté de parfums et de mousses
A tes yeux caressants, laisse-moi m'arrimer
Planter l'ancre enlisée, dans l'instant éternel
Dans l'instant frémissant, de cantiques charnels
Je veux me mélanger aux couleurs que tu crées
Laisse-toi entraîner, aux abysses d'un rêve
Détrempé à ces nuits aux volutes sans trêve
Que j'aime voir tinter à tes grâces réelles
Offre-moi ce qu'aucune n'a songé à donner
Et reçois sous la lune les archanges d'été
Qui nous hissent éblouis jusqu'à l'ultime ciel
Dimanche 31 août 2008 à 22:13
Je cherche un refuge
Un havre isolé par la brise
Une vallée minérale, blanche comme l'instant
D'une harmonie parfaite entre les éléments
Je rêve de canyons délavés de lumières
De clairières paisibles aux sommets des enfers
Fais de moi un parfum sinueux, long courant ensablé
Rouge comme la terre des déserts massifs
Rouge comme les étoffes profondes,
ivres d'Andalousie
Laisse moi m'enrouler dans les anneaux du vent
Survoler les reliefs de ton corps émouvant
Je cherche un domaine
La douceur d'une flore ondulant dans l'azur
Déployant ses pollens aux âmes tourmentées
Je veux m'abandonner à tes lianes
Aux nervures de plumes
Laisse moi me répandre comme un lac fluide
Au diapason des pulsations
Des oraisons de tes pulsions
Fais moi boire au parfum de ton cou
L'élixir qui sauvera mon âme fatiguée
Permets moi de venir me cacher dans ta chevelure
Il me faut expier mes tensions
Somnoler près d'une source pure
Je viendrais alors m'enrouler
dans les vapeurs de ton être
Espérant voir tes lèvres curieuses
partir en promenade,
Et tomber en chemin sur celles du soldat
Chuchotant dès lors, dans tes bras providentiels
Ses plus secrets soupirs..
Fleur de nacre, offre moi ton haleine orangé
Je suis un animal en mal de chaleur
Je te donne la poudre pour que tes yeux dessinent
Leurs intenses désarrois
Dans les tréfonds –cavernes- de mon âme
Referme toi sur moi
Comme un coquille de mer sur un cristal de vent
Je veux aveuglément parcourir de mes mains tes surfaces sensibles
Né à né sur ton sein
J'y passerai ma joue
J'y poserai mes lèvres
J'y risquerai la main
-De féline à félin-
J'attendrai cet instant
Où chaque fleur volcanique
Jaillira en flammes de torrents
Et me prendra dans des griffes sublimes
Je veux sentir tes dents de tigre
m'attraper de plein fouet à la nuque
Révèle moi à moi-même
Sous tes doigts, je te laisse
Conjurer l'anathème
Couchons nous au milieu de l'infini rivage
Dans l'oblique de la tombée du soir
Et laissons le flux et le reflux de nos envies fantasques
Emporter les coquillages fêlés de nos amertumes
De nos questionnements et de nos angoisses
Devenons un paysage noble et scintillant
Narguons le cœur de la nuit
D'un plus parfait cristal
Dimanche 31 août 2008 à 22:07
Vent d'ivresse
La plage est à perte de vue
Je te regarde devant moi
Tu envisages les coquillages
Plutôt que l'horizon perdu
Le vent s'éprend de tes cheveux
Tandis que la mer perd sa voix
Face à tes yeux sur le rivage
Qui plongent dans ceux de l'homme heureux
Marchons, veux-tu, sans autre but
Que de laisser l'ivresse en soi
Monter jusqu'aux dunes sauvages
Où nous chavirerons sans lutte
Jusque là, j'ai le cœur en feu
De t'avoir pendue à mon bras
Sous l'œil en flammes de l'orage
Je t'adore au-delà des cieux
Je te regarde devant moi
Tu envisages les coquillages
Plutôt que l'horizon perdu
Le vent s'éprend de tes cheveux
Tandis que la mer perd sa voix
Face à tes yeux sur le rivage
Qui plongent dans ceux de l'homme heureux
Marchons, veux-tu, sans autre but
Que de laisser l'ivresse en soi
Monter jusqu'aux dunes sauvages
Où nous chavirerons sans lutte
Jusque là, j'ai le cœur en feu
De t'avoir pendue à mon bras
Sous l'œil en flammes de l'orage
Je t'adore au-delà des cieux