Soldat sans joie va déguerpis
L'amour t'a faussé compagnie
Jeudi 30 avril 2009 à 5:27
Mercredi 29 avril 2009 à 6:38
Mercredi 29 avril 2009 à 6:28
Je suis parti
Ce serait tout ou rien désormais.
J’en avais plus qu’assez de jouer le caniche..
Seulement, je n’étais pas assez hype-fraicheur-jeunesse,
Pour être suspendu au grand jour de sa petite vie d’enfant gâtée..
La demoiselle ne savait pas rester seule.
Elle s’est bien vite trouvée un nouveau refuge,
Une nouvelle aliénation pour son cœur en carton..
Elle sait si bien donner aux autres tout ce qu’elle me
refuse, toutes ces choses que j’aurais rêvé de vivre
avec elle..
Des choses simples, des tranches de vies à partager
Le cœur léger. Mais tu t’étais faite un devoir de tout
Plomber, juste d’histoire de plomber.
Toute cette histoire ne fut que frustration,
Qu’humiliation, qu’effort.
Rien d’assouvi, rien d’achevé
Pas trace de réconfort
Même pour le sexe, pas de regard, pas de baiser, pas de caresse..
Et je me fous pas mal que tu saches t’enrouler contre les autres
Tous ces corps, tous ces décors.. Tu te dilues gamine..
Combien de fois t’ai-je secourue ? Combien de fois m’as-tu
Délaissé ?
Quel gâchis !
Quelle tristesse !
Quelle aberration..
Moi qui repense à ces prénoms d’enfants que tu nous destinais,
A ton cul sur mon tapis, ton cul aujourd’hui dans les mains d’un moins
Tendre..
Que me restera-t-il de nous ?
Que me restera-t-il de toi ?
Toi qui verse l’acide sur hier, toi qui n’a connu que mon ombre..
Les champs de fleurs nous attendrons longtemps à la veillée des
Nuits profondes
Et je pleure encore de ça dans ma chambre sans écho tandis que tu
Contemples le dessin d’une nouvelle épaule.
Tandis que tu écoutes un battement de cœur
Tandis que tu te berces d’une respiration
Tandis que tu t’apaises d’une odeur
Et je n’ai toujours pas changé les draps
Et j’ai un cri dans le bas ventre
Certainement pas le même que le tien..
Quand tu te souviendras de moi, je serai loin
Je t’aurais arraché de mon âme
J’aurais saigné partout, je me serai vidé..
Tu faisais parti de moi déjà, je t’avais fusionné..
Je vais me défigurer de toi, m’amputer de toi..
Tu es déjà une étrangère qui tient la main d’un autre
Et nous avons manqué de nous enlacer bel et bien
Comprends-tu cela ?
Où ranges-tu en toi ces abysses, ces cris ravalés ?
Je vomis des cris sourds au sel de mes larmes..
Tard très tard à la tombé de mon destin sans amour
Je suis le chien abandonné sur l’horizon fumant.
Honte à toi d’avoir tranché nos ailes, elles étaient
Si fragiles, elles étaient presque belles..
elles étaient seulement belles quand tu les trouvais belles.
Je ne suis que trop peu, je suis un port d’attache
Qui disparaît soudain aux yeux des continents
Aux yeux des terres nouvelles aux forêts prometteuses
Aux forêts baladeuses qui fanent dans l’été.
Tu te retourneras tôt ou tard, je te le promets,
Sur l’éternel hiver.
Tout remontera des bas fonds enfouis et jaillira à la source
Comme une blessure vive et tu te souviendras d’une main
Dans tes cheveux qui parle mieux d’amour que mes
Hésitations à brûler pour toujours notre embarcation si
Mardi 28 avril 2009 à 12:56