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petite-serrure

bruno THIEVET

Changer d'habillage

Mercredi 29 avril 2009 à 6:38

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C'est encore l'écho
Qui oeuvre l'écho
Qui chaque fois trouve une place
Dans l'air pour le moindre bruit
Avant qu'il meure
Avant qu'on oublie

L'écho qui repond
Immanquablement
Pour contrer l'oubli tenace
Il espère a l'infini
Suspendre un jour tous les bruits
A l'infini



Mercredi 29 avril 2009 à 6:28

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Se prendre pour une sexologue lorsqu'on ne sait pas user du baiser de la caresse ou du regard..
Exiger qu'on te fasse bien l'amour sans savoir en donner. Tu étais juste hors-jeu avec moi...
Et pourtant, mon amour, mes sentiments, ne sont pas tout à fait morts..



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Je suis parti

Ce serait tout ou rien désormais.

J’en avais plus qu’assez de jouer le caniche..

Seulement, je n’étais pas assez hype-fraicheur-jeunesse,

Pour être suspendu au grand jour de sa petite vie d’enfant gâtée..

La demoiselle ne savait pas rester seule.

Elle s’est bien vite trouvée un nouveau refuge,

Une nouvelle aliénation pour son cœur en carton..

Elle sait si bien donner aux autres tout ce qu’elle me

refuse, toutes ces choses que j’aurais rêvé de vivre

avec elle..

Des choses simples, des tranches de vies à partager

Le cœur léger. Mais tu t’étais faite un devoir de tout

Plomber, juste d’histoire de plomber.

Toute cette histoire ne fut que frustration,

Qu’humiliation, qu’effort.

Rien d’assouvi, rien d’achevé

Pas trace de réconfort

Même pour le sexe, pas de regard, pas de baiser, pas de caresse..

Et je me fous pas mal que tu saches t’enrouler contre les autres

Tous ces corps, tous ces décors.. Tu te dilues gamine..

Combien de fois t’ai-je secourue ? Combien de fois m’as-tu

Délaissé ?

Quel gâchis !

Quelle tristesse !

Quelle aberration..

Moi qui repense à ces prénoms d’enfants que tu nous destinais,

A ton cul sur mon tapis, ton cul aujourd’hui dans les mains d’un moins

Tendre..

Que me restera-t-il de nous ?

Que me restera-t-il de toi ?

Toi qui verse l’acide sur hier, toi qui n’a connu que mon ombre..

Les champs de fleurs nous attendrons longtemps à la veillée des

Nuits profondes

Et je pleure encore de ça dans ma chambre sans écho tandis que tu

Contemples le dessin d’une nouvelle épaule.

Tandis que tu écoutes un battement de cœur

Tandis que tu te berces d’une respiration

Tandis que tu t’apaises d’une odeur

Et je n’ai toujours pas changé les draps

Et j’ai un cri dans le bas ventre

Certainement pas le même que le tien..

Quand tu te souviendras de moi, je serai loin

Je t’aurais arraché de mon âme

J’aurais saigné partout, je me serai vidé..

Tu faisais parti de moi déjà, je t’avais fusionné..

Je vais me défigurer de toi, m’amputer de toi..

Tu es déjà une étrangère qui tient la main d’un autre

Et nous avons manqué de nous enlacer bel et bien

Comprends-tu cela ?

Où ranges-tu en toi ces abysses, ces cris ravalés ?

Je vomis des cris sourds au sel de mes larmes..

Tard très tard à la tombé de mon destin sans amour

Je suis le chien abandonné sur l’horizon fumant.

Honte à toi d’avoir tranché nos ailes, elles étaient

Si fragiles, elles étaient presque belles..

elles étaient seulement belles quand tu les trouvais belles.

Je ne suis que trop peu, je suis un port d’attache

Qui disparaît soudain aux yeux des continents

Aux yeux des terres nouvelles aux forêts prometteuses

Aux forêts baladeuses qui fanent dans l’été.

Tu te retourneras tôt ou tard, je te le promets,

Sur l’éternel hiver.

Tout remontera des bas fonds enfouis et jaillira à la source

Comme une blessure vive et tu te souviendras d’une main

Dans tes cheveux qui parle mieux d’amour que mes

Hésitations à brûler pour toujours notre embarcation si

Pleine de tempêtes et de roulis..

Mardi 28 avril 2009 à 12:56

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J'ADORE LES FILLES QUI ME FONT PENSER A DE GRANDS LAPINS.
toutes nues dans une culotte en coton bouffie bien blanche, les cheveux longs
raidis, la croupe repiquant vers l'arrière, la cuisse généreuse et le pied plat.
Quand elles se mettent à bondir sur place sous le coup d'un enthousiasme,
je trouve ça très vivant: ça me rend joyeux.
Alors, j'dis même pas quand elles vont jusque dans la cuisine en faisant des
bons.. C'est comme un parfum subtil qu'on garde avec soi pour la semaine..
Mon antidépresseur à moi, c'est une fille qui fait des bons dans ma maison.
Ma dépression à moi, c'est mon tapis sans un bon cul de lapin dessus.
J'adore quand le lapin me balance son GNIA GNIA GNIA GNIA avec un
regard qui fait GNIA GNIA GNIA GNIA aussi, parce que j'ai comparé son
gros chou fleur de postérieur tout blanc à celui d'un kangourou tout doux.
Alors le lapin grignote une cigarette (après ma carotte) et je le regarde comme on
regarde un lapin, même quand' il fait rien d'autre que SCROUTCHI SCROUTCHI..
Sans SCROUTCHI-LE-LAPIN, mon salon n'existe pas
et, dans un sens, moi non plus..
L'absence d'un Scroutchi fait plus de dégâts que quand il bondit partout..
On aime les choses qu'un Scroutchi fracasse parce qu'on redécouvre ces choses
autour de soi qu'on voyait pas vraiment. J'ADORE LES LAPINS QUI
FOUTENT LE BORDEL CHEZ MOI. Mais vous savez bien..

le propre d'un lapin c'est de mettre des lapins ! Et depuis.. J'ADORE LES LAPINS QUI ME FONT PENSER A DE GRANDES FILLES !!...


Mardi 28 avril 2009 à 7:07

                                       http://petite-serrure.cowblog.fr/images/farewell01.jpg                                                     

Mardi 28 avril 2009 à 3:17

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